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QUI EST CET OUBLIE ?

QUI EST CET OUBLIE ?

Jamais notre monde n’a connu une aussi grande prospérité, jamais siècle n’a connu autant de découvertes qui ont transformé notre vie quotidienne, jamais il n’y a eu autant de clubs et d’associations pour nous offrir autant de loisirs variés et occuper notre temps libre.

Et pourtant, notre société va mal, très mal !

En effet, jamais nous n’avons consommé autant de tranquillisants, de neuroleptiques. Nos adolescents, caisses de résonance de la société moderne nous inquiètent de plus en plus : le tabagisme atteint des couches très jeunes (11 à 12 ans), les ivresses répétées se généralisent dès l’âge de quinze ans, la consommation du cannabis est en perpétuelle croissance et les suicides sont toujours trop nombreux…

Où donc est le problème ?

L’angoisse n’en finit pas de gagner sournoisement du terrain, l’avenir inquiète. Voilà pourquoi un français sur cinq consulte une voyante. Le phénomène est d’ampleur puisque quarante mille voyants accueillent dix à douze millions de clients chaque année dans leurs cabinets. Il s’agit là moins d’une simple curiosité que d’une crainte de l'inconnu, d’un besoin de sécurité et d’espérance.

Parallèlement, par son tourbillon incessant, notre société fébrile anesthésie notre esprit nous privant ainsi de réfléchir sérieusement sur les vraies questions. Nous voilà tous engagés dans des courses folles : courses à la réussite, à la performance, au profit, aux plaisirs immédiats… « La tête dans le guidon » nous pédalons vers ce qui nous paraît comme essentiel. Mais lorsque cette course effrénée s’arrête soudainement, sans que nous ayons pensé que cela puisse nous arriver (çà n’arrive qu’aux autres !), alors notre esprit immobile devient le siège de mille questions.

Pourquoi moi ?
Pourquoi la vie ?
Pourquoi la mort ?
Pourquoi la souffrance ?

Ces interrogations qui nous semblaient hier si superflues s’imposent maintenant comme essentielles.

Il nous faut rejoindre ici Soljenitsyne lorsqu’il constate dans le Pavillon des Cancéreux : « Mais quand la maladie venait, ni la spécialité, ni la poigne dans la vie, ni la fonction occupée, ni le salaire reçu n’étaient plus rien ; Et à leur façon d’être tout de suite désemparés, au désir forcené qui les prenait tous de se mentir à eux-mêmes, de se persuader qu’ils n’avaient pas le cancer, il devenait clair… que tous avaient négligé quelque chose dans leur vie.

Mais Quoi ?

Je serais tenté d’écrire plutôt : « Tous avaient négligé quelqu’un dans leur vie.

Mais qui ?


Ce quelqu’un s’appelle tout simplement Dieu ! Depuis près de deux siècles on ne cesse de dire ou d’écrire que Dieu est mort. Mais ironie de l’histoire, « on n’a jamais tant parlé de Dieu depuis qu’il est mort » écrivait Jean Rostand. C’est certainement son absence qui se fait sentir. En fuyant Dieu, en cherchant à le faire mourir, notre société moderne s’est plongée dans une grande solitude qui pour nombre d’entre nous devient pesante : 5,8 millions de Français s’en plaignent. C’est une vraie épidémie !

Soljenitsyne déclarait encore : « Si on me demandait de dire clairement quelle est la plus grande menace du 20e siècle, je ne trouverais rien d’autre à dire que l’homme a oublié Dieu ». Sans Dieu l’homme est un mutilé, un orphelin dont la vie n’a ni signification ni espérance, issue d’une soupe cosmique et évoluant accidentellement tel un grain de poussières aspiré par un trou noir dont l’infini angoisse.

Notre besoin essentiel n’est pas un bon travail, une réussite sociale, une bonne santé, une famille unie… mais de retrouver une relation restaurée avec Dieu dans laquelle notre cœur découvrira paix et plénitude.

Cette relation restaurée, Dieu la veut !

Savez-vous que Dieu vous aime ? Jésus-Christ, le Fils de Dieu est venu nous le dire et le prouver : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3/16). C’est par amour pour vous, sans acception de personne, que Christ a donné sa vie à la croix, expiant tous vos péchés à votre place. Pour reconstruire la relation rompue avec Dieu, il vous suffit aujourd’hui de revenir vers lui, en lui demandant pardon pour vos nombreux péchés et pour l’avoir oublié si longtemps.

La promesse demeure : « Tournez-vous donc vers l’Eternel tandis qu’on peut le trouver. Adressez-vous à lui tant qu’il est proche » (Esaïe 55/6)

Extrait de l’Appel  de la Vie – 1er trimestre 2007 – « Viens et Vois », 22, rue Paul Bert 69150 Decines – France.



09/02/2007
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