dimoipourquoiçamontetoujours

Un arbre peut avoir une belle apparence ; cependant, si son fruit est mauvais, c'est que l'arbre est mauvais. Ouvrons les yeux sur l'état moral de la société. De tous côtés l'injustice, le règne du plus fort ou du plus rusé, l'argent qui domine, les désirs malsains animant en secret des existences apparemment honnêtes, ailleurs le vice effronté... On rivalise de prétentions, et, pour satisfaire l'orgueil, familles et sociétés se déchirent. Conflits, guerres, tout cela ne vient-il pas du cœur humain ? Chacun envie ce que l'autre possède, et la jalousie peut conduire à la violence. La société entière subit les ravages de la corruption des mœurs.
Si les fruits de la nature humaine sont mauvais, c'est donc que l'homme l'est aussi. Le péché a foncièrement ruiné le cœur humain, créé jadis innocent. L'homme ne manque pas de capacité d'intelligence, il est aussi capable de noblesse, de générosité, de courage et de dévouement. Mais ces qualités n'annulent en rien tout le mal qui sort naturellement de son cœur. Écoutons la Bible qui déclare : “C'est du cœur que viennent mauvaises pensées, meurtres, adultères, fornications, vols, faux témoignages, injures” (Matthieu 15. 19). Et il n'y a pas de remède, car ce cœur est incurable (Jérémie 17. 9). Seule la greffe d'une vie nouvelle, celle de Jésus Christ, peut être efficace pour communiquer une nouvelle nature. “Il vous faut être nés de nouveau” (Jean 3, 7).